Florimont

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Quelques chiffres

Population
Florimontois / Florimontoises
Nombre d'habitants
446
Superficie
18,19 km²
Altitude moyenne
367 m (mini) - 505 m (maxi)

Contact mairie

Maire
Sophie PHILIPPE
Date d'entrée dans la Communauté de Communes
1er janvier 2002
Contact Mairie
3 rue Principale
90100 Florimont
Tél : 03 84 29 67 24
Fax : 03 84 29 67 24
Histoire et patrimoine

Florimont est une commune française située dans le département du Territoire de Belfort en région Franche-Comté. Elle fait partie du canton de Delle. Ses habitants sont appelés les Florimontois.

Le village qui comptait en 1999 394 habitants en comportait 398 en 1803. Le territoire communal est relativement grand : 18,19 km² et s'étend sur une dizaine de kilomètres du nord au sud. Florimont, qui fut une importante seigneurie au Moyen Âge a incorporé dans son territoire les villages disparus de Normanvillars et de Saint-André-d'Essert.

Lieux-dits / Hameaux

Saint-André-d'Essert

Ce village, dont il ne reste que la ferme de Saint-André, à un kilomètre de Faverois, ne doit pas être confondu avec la ville d'Essert, près de Belfort, bien que l'origine du nom soit sans doute la même : une terre cultivable conquise sur la forêt. Au XVIIe siècle Saint-André possédait une église qui aurait existé déjà en 1274 et au minimum en 1466, date à laquelle y officiait un curé. Elle fut restaurée en 1606 mais menaçait ruine en 1749. À la fin du XVIIIe siècle il restait quatre familles d'anabaptistes et l'église avait disparu. Le hameau fait partie de la paroisse de Faverois. Dans les textes rédigés en allemand, Essert est germanisé en Schert.

Normanvillars

Il est vraisemblable que Normanvillars ait disparu à la même époque que Saint-André d'Essert, dans la seconde moitié du XVe siècle victime de l'insécurité qui régnait alors dans les campagnes. Au milieu du XVIIIe siècle, des mennonites, réputés pour être des cultivateurs expérimentés, reprennent possession des lieux et forment une localité dépendant de la seigneurie de Florimont. Actuellement, le hameau se résume à quelques fermes disséminées dans une vaste clairière au milieu de laquelle se trouve une chapelle dite Chapelle des Mennonites et un cimetière.
Le site de Florimont a été occupé dès l'époque romaine, vraisemblablement par une tour de guet chargée de surveiller la circulation sur la voie militaire reliant Mandeure dans le Doubs à Augst et Kembs dans le Haut-Rhin. Après la création du comté de Ferrette au XIe siècle, fut construit le château féodal et les fortifications du village qui prit très rapidement de l'importance. Au XIIIe siècle, le fief, qui couvrait aussi Courcelles, Suarce, Chavanatte, Lepuix-Neuf et en partie Faverois, Grosne, Boron, Réchésy, était détenu par la famille de Blumenberg, nom allemand que l'on peut traduire par Montagne des fleurs. La terre de Florimont fut à plusieurs reprises l'objet de litiges entre l'évêque de Bâle et le comte de Ferrette. Au XVe siècle, l'importance économique de la ville n'est pas négligeable puisqu'il s'y tient un marché hebdomadaire et deux foires annuelles, l'une à la Toussaint et l'autre le mardi de Pâques.
En 1583 un incendie détruit le château qui est reconstruit. Pendant la Guerre de Trente Ans, vers 1632, les troupes suédoises, qui ravageaient les campagnes autour de Belfort, pillèrent la ville et le château qui ne se releva pas de ses ruines.
Pendant la Révolution, la population de Florimont manifesta son attachement pour son seigneur, Xavier de Ferrette en adressant au Directoire une lettre de protestation quand celui-ci fut porté sur la liste des émigrés et de ce fait considéré comme traître à la patrie. Cela n'empêcha pas les biens de la famille d'être confisqués.

Crédits : Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Florimont de Wikipédia en français (auteurs)

Eléments remarquables

  • Ferme de la Maison Rouge,
  • Clocher,
  • Chapelle Ménnonite,
  • Tombe de Jean de Ferrette
 
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